Sébastien Loeb

SAINTE-MAXIME
UNE ÉTAPE INCONTOURNABLE POUR LE NONUPLE CHAMPION DU MONDE.

LE PILOTE FRANÇAIS D’ORIGINE ALSACIENNE, AU PALMARÈS XXL, CHAMPION DU MONDE DE RALLYES AVEC 80 VICTOIRES ET 9 TITRES MONDIAUX CONSÉCUTIFS EN WRC, PRIVILÉGIE TOUJOURS DES STOPS SALUTAIRES À SAINTE-MAXIME DEPUIS PLUS DE 20 ANS. COMME BEAUCOUP DE PILOTES, C’EST À TRAVERS LES COURSES QU’IL DÉCOUVRE UNE RÉGION, UNE VILLE… ET JUSTEMENT, C’EST EN PARTICIPANT AU CÉLÈBRE RALLYE DU VAR AU DÉBUT DES ANNÉES 2000 QUE SÉBASTIEN LOEB A EU UN VRAI COUP DE COEUR POUR LA CITÉ VAROISE.

Ce qui l’a séduit ici ? « La situation géographique de la ville, nous sommes à l’écart du tumulte de Saint-Tropez, la nature est toute proche, le massif des Maures n’est pas loin, les sentiers sont magnifiques pour faire du VTT et il y a des restaurants sympathiques ouverts toute l’année. J’aime l’ambiance et j’ai un certain nombre de copains qui résident dans le coin, comme François Delecour. » La quiétude, c’est son leitmotiv, lui qui habite au bord du lac Léman, entre Genève et Lausanne. Et c’est aussi une des raisons pour lesquelles il ne pratique pas trop de sports nautiques en mer quand il pose ses valises ici, car il n’est pas en manque de ski nautique et autres planches à voile… Ce qu’il aime avant tout, c’est se retrouver en famille dans une discrétion absolue. Le pilote le plus titré de l’histoire du sport automobile de tous les temps a fêté ses 50 ans l’année dernière. 2024 a été faste en compétitions comme en événements.

Profite-t-il de Saint-Tropez ? « Bien sûr, mais je ne prends surtout pas ma voiture, trop d’embouteillages. J’utilise, comme tout le monde, le Bateau Vert pour y aller. En 15 minutes, je suis de l’autre côté du golfe, c’est vraiment pratique pour y passer une soirée et dîner au Café Place des Lices ou au restaurant Louis Vuitton. » Et c’est vrai qu’il n’hésite pas à prendre ses billets avec Laurène, sa compagne, puisque c’est justement sur le bateau qui fait la traversée que nous les avons rencontrés l’année dernière et que nous avons pu organiser cette interview…

À quel moment vient-il ? « Malheureusement, je n’ai pas assez l’occasion de venir, mais quand c’est possible, je privilégie mai, juin et septembre. C’est tellement agréable de venir hors saison estivale, et quand mon agenda me le permet, en hiver aussi, car le temps est agréable… et les magasins comme les restaurants restent ouverts. »

Quels sont ses endroits préférés ? « La plage du Prao et son restaurant sont incontournables, il y a aussi Mario Plage. Pour dîner, j’apprécie La Gruppi et aussi chez Longu, plus confidentiel… »

Est-ce que l’on a une chance de le croiser au Marché Couvert ? « Ah non, cuisiner, ce n’est pas trop mon truc, les courses non plus… De temps en temps, je descends au petit Casino du bord de mer, en bas de chez moi, bien pratique pour des achats de dernière minute. Mais je laisse avec plaisir la cuisine à nos amis de passage, qui, eux, adorent cuisiner ! »

Touche-t-il un volant ? « Il m’est arrivé quelquefois de faire du karting pour m’amuser avec les en-fants. J’apprécie le Rallye Kart à Roquebrune-sur-Argens, car le sol est glissant : ils arrosent parfois la piste, et les sensations sont meilleures. »

Lui arrive-t-il vraiment de faire un break ? « J’essaye… mais en juillet et août, j’ai toujours des séances d’essais pour effectuer des réglages de voiture et rester, bien sûr, dans le coup en pilotage. En septembre, j’ai le rallye-raid au Portugal, et en octobre, celui du Maroc. En fait, ce sont des préparatifs pour le Dakar… »

Le seul rallye qu’il n’a jamais gagné : il est arrivé deuxième en 2023. Nul doute que pour sa dixième participation, le 2 janvier 2026 en Arabie Saoudite, il sera à fond dans les cordes !

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