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PATRICK MOYA

L’ART AUX FRONTIÈRES DU VIRTUEL.

Son univers très coloré, impertinent et joyeux est immédiatement reconnaissable. Toiles et fresques géantes, lapin créé pour Baby Dior, affiches de la Dolly Party et du Festival du Cirque de Monte-Carlo, l’art de Moya est unique. Pionnier des mondes virtuels et plasticien performeur, l’artiste niçois est un boulimique de la création qui veut tout expérimenter. Entouré de ses personnages ludiques et espiègles empruntés à la faune enfantine, il se place et signe au centre de son oeuvre, tel un auteur de graffiti. Les quatre lettres de son nom, assemblées en totem, et son petit personnage à mi-chemin entre Moya et Pinocchio le font voyager à travers son oeuvre. Dolly, son emblématique brebis rose tirant la langue, est née d’une commande pour illustrer les mythiques Dolly Party, légendaires soirées électro LGBT de la Côte d’Azur des années 2000, qui invitaient les couples à se cloner.

« Je rêvais d’être un artiste minimal, à la Joseph Kosuth, chef de file du mouvement conceptuel. Il exposait une chaise, la photo de la chaise et sa définition. Pour moi, c’était le sommet de l’art contemporain, à l’opposé de ce que je fais. Mon travail est devenu un personnage qui tire la langue, des petites fleurs et des couleurs. Cela m’a éloigné des grands musées, mais correspond exactement à ce que j’avais imaginé plus jeune. L’art doit sortir du musée, envahir tous les médias possibles, y compris les mondes virtuels, à condition que l’artiste reste au centre pour ne pas être avalé par la technologie. »

Depuis 2007, Moya crée des univers dans le métavers. Moya Land*, « petite dictature de l’art » de 260 000 m² dont il est le maître absolu, est conçu comme une oeuvre d’art globale et immersive. « Entrer dans l’oeuvre est fascinant : ne plus être le créateur, mais la créature dans l’oeuvre. J’ai réalisé mon rêve avec mon avatar, peint d’un côté et virtuel de l’autre. Je vis à l’intérieur, mais je n’en vis pas ! Peindre me procure beaucoup de bien-être. J’en ai besoin pour texturer mes mondes virtuels, qui ne peuvent exister sans le réel. Tout ce qu’on y voit vient de l’extérieur. L’un et l’autre s’influencent. »

*accessible via Second Life


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